Selon le dernier rapport Global Tracking Framework, de la Banque mondiale, l'Afrique est le continent le moins électrifié.

L’Afrique sub-saharienne représentait 71 % de la population mondiale sans électricité en 2018, et 77 % en 2020. Dans la plupart des autres régions, le déficit d’accès a en revanche diminué. Certes, à l’échelle mondiale, 70 millions de personnes supplémentaires peuvent désormais cuisiner avec des combustibles et technologies non polluants, mais il s’agit d’une avancée insuffisante compte tenu de la croissance de la population, en particulier en Afrique sub-saharienne, peut-on lire sur le site de l’institution.

Il ressort du rapport que les perturbations continues de l’activité économique et des chaînes d’approvisionnement qui ont caractérisé la pandémie ont eu des répercussions sur toutes les sources d’énergie, à l’exception des énergies renouvelables dont le développement s’est poursuivi.

Cependant, bon nombre des pays qui ont les besoins en électricité les plus importants n’ont pas bénéficié de ces tendances positives au niveau mondial et régional enregistrées par les énergies renouvelables, d’autant que pour la deuxième année consécutive les flux financiers internationaux ont baissé, pour s’établir à 10,9 milliards de dollars en 2019.