C’est officiel, les citoyens kényans mariés civilement peuvent à présent divorcer sans passer par la fastidieuse procédure de mise auparavant. Un bon point pour le code de la famille.

Les jeunes couples vont enfin souffler et s’engager sans crainte, l’Etat Kenyan vient de revenir sur l’une des lois les plus contraignantes de son statut personnel. Il y a encore peu, lorsque deux personnes se mariaient suivant la loi civile, elles n’avaient le droit de divorcer qu’après une période de 3 ans.

Ce délai forcé posait problème à de nombreuses femmes lorsqu’elles se retrouvaient face à des époux violents ou incapables de subvenir aux besoins du foyer. Idem dans l’autre sens, où malgré de flagrantes incompatibilités de caractères, des hommes étaient dans l’impossibilité de mettre un terme à leurs unions. Aujourd’hui, cette loi est obsolète car qualifiée d’anticonstitutionnelle.

Dorénavant quelle que soit la date de conclusion du mariage, chacun des conjoints peut demander le divorce s’il est justifié par une raison valide (ou pas !). Il faut savoir qu’il existe au Kenya 4 régimes matrimoniaux : Chrétien, musulman, traditionnel et civil. C’est ce dernier qui comportait le plus de lourdeurs au niveau de sa législation. Reste à savoir comment vont réagir les citoyens à ce changement et s’ils ne seront pas tentés d’en abuser…