Ce pays d’Afrique Centrale veut créer un fonds d’appui pour l’entrepreneuriat des jeunes de la diaspora.

Pour ce faire, une étude est menée par le ministère des Relations extérieures.

«L’un des éléments d’analyse de cette étude porte sur les attentes propres à la diaspora au sujet de ce Fonds », a indiqué l’ambassadeur du Cameroun en France, André Magnus Ekoumou, invitant les résidents camerounais en France à y participer.

En 2020, André-Magnus Ekoumou a annoncé l’ouverture d’un bureau «spécialement dédié à l’accompagnement des membres de la diaspora désireuse d’aller investir au Cameroun».

Intitulée « Évaluation du financement du développement au Cameroun », l’étude relève qu’avec un apport de 1% du PIB, la contribution de la diaspora camerounaise à l’économie est faible comparativement à des pays comme le Ghana, la RDC, l’Éthiopie, le Kenya, le Mali, le Sénégal, l’Afrique du Sud ou la Tunisie.

Selon le Pnud, le montant des flux financiers reçus de la diaspora sous forme de transferts courants s’est élevé en 2017 à 185 milliards de FCFA.

«La faible implication de la diaspora camerounaise au développement du pays mérite donc d’être adressée par des études approfondies allant de l’évaluation, ne serait-ce qu’approximative, de son potentiel d’épargne, à la recherche des instruments spécifiques pouvant inciter les Camerounais vivant à l’étranger à investir davantage dans leur pays d’origine », propose le Pnud dans un rapport paru en 2020.