Le fondateur de la plate- forme financière Wari est derrière les barreaux depuis 5 jours pour un triple viol. Retour sur une sombre histoire qui a débuté en octobre dernier à Paris.

Le chef d’entreprise franco-sénégalais n’aura pas eu le temps de souffler. Suite à la plainte de 3 femmes le 7 octobre passé, les autorités judiciaires françaises ont jugé bon de l’incarcérer après sa mise en examen. Une décision visant à prévenir toute tentative de fuite de l’accusé vers un autre pays. 

Quelques jours plus tôt, Kabirou Mbodj donnait une interview au magazine Jeune Afrique, avançant qu’il était victime d’une machination, censée briser sa carrière. On savait l’homme «lâché» par ses pairs et vivant en « reclus » entre Paris et Genève suites à des déboires financiers, mais là les choses sont d’un tout autre niveau !

Le 6 octobre dernier, Kabirou Mbodj fait la connaissance de deux marocaines et d’une nigériane via un ami ; alors qu’il dinait dans un établissement du 4ème arrondissement.  A la demande du businessman ou des trois femmes (les versions divergent), elles se sont rendues chez lui pour finir la soirée. Scénario classique, dont le dénouement n’a pas joué en faveur de l’homme d’affaires. Dès le lendemain, ses « invitées » sont allées déclarer leurs agressions au commissariat. Convoqué par la police, il avait réfuté leurs accusations en bloc, avant d’être écroué début novembre.

Si pour l’heure son avocat se refuse à émettre la moindre déclaration, la presse sénégalaise a en revanche pris le parti de se déchainer sur l’ex-super star de la finance, sans égard à la présomption d’innocence. D’une descente aux enfers entamée en 2018, Kabirou Mbodj ne semble pas voir la fin…