Découverte grâce à la série « Maitresse d’un homme marié », Khalima Gadji s’est imposée avec brio dans le paysage audio-visuel ouest africain. Coup de projo sur une jeune femme solaire.

Née à Dakar, d’une mère marocaine et d’un père sénégalais, Khalima Gadji est l’une des actrices les plus en vue du moment. Séries, publicités, collaborations (…), la jeune femme de 33 ans enchaine les projets. Sa carrière d’actrice, Khalima Gadji s’est mise à en rêver vers 13 ans. En échec scolaire, elle décide d’abandonner les bancs et de tenter sa chance dans le métier. Dotée d’un physique harmonieux, elle est pourtant refoulée des castings en raison d’un problème d’élocution.

Ne se laissant pas abattre, l’adolescente se lance alors dans le mannequinat pour gagner en assurance. Le choix est judicieux, des boîtes de production la remarquent et font alors appel à elle pour des petits rôles par-ci, par là. Quelques années plus tard, elle est choisie pour incarner le personnage principal de la série à succès « Maitresse d’un homme marié » et signe pour plusieurs saisons. 

C’est là que les choses commencent à bouger au niveau professionnel. Le public entretient dès lors une relation passionnée avec la nouvelle coqueluche. Admirée pour ses talents (prix de la meilleure interprétation féminine aux Sotigui Awards 2020), elle suscite néanmoins le courroux des bigots. Ces derniers lui reprochent d’influencer négativement les femmes et adolescentes par ce rôle. Ces réactions exagérées ne l’empêchent pas d’aller de l’avant et de multiplier les expériences. Après un léger passage à vide il y a quelques mois, l’actrice a décidé de s’ouvrir à ses fans sur son état psychologique. Flouée par une entreprise ivoirienne, Khalima Gadji a été escroquée de 40 millions de francs CFA. « J’ai travaillé dur, mais malheureusement ils m’ont arnaquée, j’en ai fait une dépression » confiait-elle très récemment à un média sénégalais.  « Ne pas avoir de manager expose les artistes à ce genre de scénarios ». Malgré ce triste épisode, la jolie comédienne garde sa niaque et envisage l’avenir sous de bons auspices, elle est d’ailleurs à l’affiche de « Le Futur est à nous », une série produite par Canal+ et diffusée depuis début septembre.  Un titre prémonitoire ?