La fille de feu José Eduardo Dos Santos, ancien Président angolais est la cible d’un mandat d’arrêt international pour détournement de fonds, corruption et blanchiment d’argent.

« La princesse angolaise » comme on la surnomme parfois n’est pas au bout de ses peines. Alors qu’elle est poursuivie en justice dans son pays d’origine, Isabel Dos Santos a dorénavant Interpol sur le dos. Vivant aux Emirats Arabes-Unis, la femme d’affaires voit ainsi ses destinations se réduire une à une. 

Obligée de demeurer dans sa prison dorée de Dubaï, la femme d’affaires s’estime tourmentée à distance par les autorités angolaises. S’étant exprimée dans le cadre d’une interview par une chaine de TV portugaise, Isabel Dos Santos a campé sur ses positions, accusant le Président Lourenço et ses hommes d’en avoir après elle. Très riche, mais limitée dans ses déplacements, l’ex-Présidente de Sonangol, doit rendre des comptes à la justice de son pays, même si elle continue de nier les accusations portées contre elle.

Il y a quelques jours, elle a confié sa défense à un cabinet de lobbying américain. Montant de la prestation : 5 millions de dollars. Le bureau est censé négocier une intercession du régime Biden en vue d’un abondant des charges émises. La business woman affirmait alors être prête à se battre et ne se cacher de personne. Pour appuyer ses propos, elle a évoqué sa fréquentation quotidienne des réseaux sociaux et la connaissance par tous de son lieu de résidence.