Le secteur vivrier contribue à plus de 14% du PIB de ce pays ouest africain.

Selon le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Adjoumani Kobenan Kouassi, les pertes post-récoltes représentent 37% de la production et sont évaluées à près de 48 milliards de dollars (environ 30.000 milliards FCFA) à travers la planète.

La part des céréales dans ces pertes est de 10 à 20%, soit 4 milliards de dollars.

Il a fait savoir que « le secteur vivrier en Côte d'Ivoire contribue à 14,7 % de la valeur du PIB et occupe plus de 2,5 millions d’actifs agricoles, dont la majorité sont des femmes ».

Les pertes post-récoltes touchent les principales productions alimentaires de base du pays avec des « pertes assez significatives ».

Les pertes post-récoltes sont « de l’ordre de 30 à 40% pour la banane plantain, 10 à 20% pour le manioc, 30 à 40% pour l’igname, environ 10% pour le riz, 20% pour le maïs, 20 à 30% pour les légumes et 40% pour la mangue », a précisé Kouassi.