La KIU s’est attirée les foudres de ses étudiantes en leur demandant de fournir des tests de grossesse juste avant les examens.

Scandale sociétale en Uganda, où des adhérentes de l’Université Internationale ont vu le passage des épreuves de fin d’année conditionné par la présentation de tests de grossesse. Cette note administrative d’un autre âge ne concernait bizarrement que les infirmières et sages-femmes. Dessus on pouvait lire que ne seraient autorisées à passer leurs examens que les jeunes femmes ayant obtempéré à la procédure.

Choquées, les concernées ont refusé de se laisser faire, ameutant l’opinion publique par la même occasion. Face à une décision arbitraire, des hommes se sont également dressés en solidarité avec elles. Sommé d’intervenir, le parlement Ougandais a reconnu le caractère illégal de la requête.

Au pied du mur, la KIU a fini par abroger sa demande. Les députés ont demandé qu’une enquête soit également menée afin de s’assurer qu’aucune structure estudiantine parallèle n’ait pu émettre de pareilles instructions.