Avec une dette estimée à plus de 17 milliards et de grosses difficultés à la rembourser, la Zambie veut croire au pouvoir d’intermédiation des Etats-Unis.

Une Chine créancière, une Zambie débitrice et une administration Bidennienne prête à négocier un allègement. Dans le concours de popularité qui se joue sur le continent entre grandes puissances, les USA ont choisi la carte du « Nicey-nice ». Défendre les intérêts des plus faibles économies et demander à la Chine de « diluer » ses montants pourraient bien devenir la prochaine stratégie américaine pour se faire bien voir des africains.

En défaut de paiement, la Zambie entend bénéficier de cette orientation. Alors qu’elle se trouvait en visite à Lusaka, la Secrétaire d’Etat US au trésor, a promis que son pays ferait pression sur la Chine afin d’obtenir une version « plus light » de la dette nationale. Bien décidé à redorer son blason, Washington semble sûr de ses propos

La Zambie qui avait contracté de nombreux prêts pour lancer divers chantiers, se trouve aujourd’hui dans l’impossibilité d’honorer ses engagements. L’actuel Chef d’Etat, qui a hérité malgré lui des dettes de son prédécesseur, a exprimé son souhait de régler la situation au plus vite.

D’ici mars, les USA devraient en principe revenir avec une solution « clé en main » pour le pays.  Mais la Chine qui se pose actuellement comme l’un des plus gros banquiers d’Afrique, risque de se montrer moins encline à prêter à l’avenir…