41 millions de dollars ont été débloqués en faveur de la Somalie pour répondre aux besoins humanitaires.

Cette enveloppe intervient alors que la sécheresse s’intensifie à la suite d’une cinquième saison des pluies ratée, exposant les populations à un risque accru de crise alimentaire.

«La situation humanitaire en Somalie est aussi grave que n’importe quelle autre dans le monde en ce moment, » a déclaré la représentante des États-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield.

Selon l’ambassadrice américaine, la famine en Somalie est le résultat de la conjugaison de la crise climatique, de la perturbation des chaînes d’approvisionnement déclenchée par la Covid-19 et des défis sécuritaires.

Ce nouveau financement qui sera assuré par l’Agence américaine pour le développement international, renforce les efforts américains de prévention de la famine en mettant l’accent sur la lutte contre les pénuries alimentaires extrêmes, le traitement de la malnutrition sévère chez les femmes et les enfants et la lutte contre la propagation de maladies mortelles comme la rougeole et le choléra.