Le gouvernement sud-africain examine sérieusement la possibilité de déclarer l’état de catastrophe nationale en raison de la crise de l’électricité qui s’est aggravée depuis l’année dernière, a indiqué le Président Cyril Ramaphosa.

«Des consultations sont déjà en cours au sein du gouvernement pour déterminer si les exigences légales pour la déclaration d’un état de catastrophe nationale sont remplies et quelles actions immédiates nous devrions entreprendre pour résoudre les délestages», a déclaré Ramaphosa.

Le chef de l’État a souligné que les dirigeants du parti ont convenu que la sécurité énergétique était une question prioritaire qui déterminait les intérêts du pays, sa souveraineté et sa sécurité nationale.

Ramaphosa a par ailleurs affirmé que l’Autorité de régulation de l’énergie (NERSA s’est fixé pour objectif de mettre fin aux délestages électriques dans un délai beaucoup plus court que prévu, précisant, qu’il y a un large consensus au sein de sa formation politique sur la nécessité de déclarer d’état de catastrophe nationale, comme cela a été le cas face à la pandémie de la Covid-19.

Cette démarche permettra de libérer les fonds nécessaires pour que le gouvernement puisse déployer ses plans visant à résoudre la crise énergétique qui a plongé le pays dans l’obscurité.

Par ailleurs, selon le directeur général de la compagnie d’électricité publique Eskom, Andre de Ruyters, l’Afrique du Sud a besoin de plus de 60 milliards de dollars d’ici 2030 pour surmonter la crise de l’électricité qui frappe le pays depuis plus d’une dizaine d’années.