Le Liberia, la Sierra Leone, le Tchad et le Togo ont officiellement lancé le Projet régional d'intervention d'urgence pour l'énergie solaire (RESPITE).

D’un coût de 311 millions de dollars, ce programme est lancé en association avec la Banque mondiale, vise à augmenter rapidement la capacité d'énergie renouvelable connectée au réseau et à renforcer l'intégration régionale dans les pays participants.

RESPITE joue également un rôle dans la lutte contre le changement climatique, car, les pays concernés font actuellement face à une crise aiguë de l'approvisionnement en électricité, du fait de la guerre en Ukraine qui a provoqué la hausse des prix du pétrole.

L’utilisation de centrales électriques au fioul, pour répondre à la demande croissante dans ces pays, impacte négativement le climat et entraîne des tarifs de plus en plus élevés pour les consommateurs.

Ce programme va contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) en finançant l'installation et l'exploitation d'environ 106 mégawatts d'énergie solaire photovoltaïque avec des batteries et des systèmes de stockage, l'extension de 41 mégawatts de la capacité hydroélectrique, et en soutenant les interventions de distribution et de transmission d'électricité dans ces quatre pays. Il permettra d’améliorer l'environnement favorable à l'intégration des énergies renouvelables à l'avenir.

Au moins 220 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité en Afrique de l’Ouest, a fait savoir l’institution.