Viemens Bamfo est le plus jeune des étudiants qui viennent de s’inscrire à l’Université du Ghana.
En effet, ce petit garçon de 12 ans, scolarisé à la maison par son père Robert Bamfo, diplômé en génie chimique, à réussi avec brio les examens d’entrée à celle ci, rapporte BBC Afrique.
Tout plein d’ambition, Viemens Bamfo a d’ailleurs déclaré au programme Focus on Africa de la BBC : « Je veux devenir le président du Ghana, je veux hisser haut le drapeau national et en faire un pays véritablement indépendant comme la Chine, les États-Unis, la Grande-Bretagne et d’autres pays ».
Le club français de Nice a refusé de libérer le Camerounais Ignatius Ganago pour la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 23 ans qui se déroulera en Egypte en novembre, indique BBC Afrique.
L’attaquant ne fera pas partie de l’équipe de 21 joueurs du sélectionneur Rigobert Song pour la phase finale, qui déterminera également les trois équipes africaines pour le tournoi olympique de football masculin de l’an 2020.
Ganago avait inscrit le but de la victoire du Cameroun en Tunisie, ce qui lui avait permis de se qualifier pour une première participation à la Coupe des Nations des moins de 23 ans.
Le musée rebaptisé au nom de Jacques Chirac raconte, à travers une exposition, vingt ans d’acquisitions.
En 1998, les acquisitions, sous l’impulsion de Jacques Chirac et du collectionneur et marchand d’art Jacques Kerchache, ont débuté.
La première œuvre acquise est une statuette chupicuaro du Mexique. Celles qui suivront seront d’autant diverses et variées, pour constituer aujourd’hui la collection que l’on connait : 77 000 pièces, objets, bijoux, carnets de voyages et photographies venus d’Asie, d’Afrique et d’Océanie…indique Art-africain.info.
Certains objets de cette collection proviennent d’un héritage du Musée de l’Homme, d’autres de dons ou d’achats du musée.
Une rétrospective intéressante qui rend aussi hommage au créateur du musée, Jacques Chirac, décédé pour rappel, le jeudi 26 septembre 2019.
Le ministre camerounais de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, a signé le 28 octobre 2019 à Yaoundé, la capitale du pays, un accord de prêt de 12 milliards FCFA avec la Banque africaine de Développement (BAD).
Ce financement servira à la construction d’un tronçon de la Ring Road, qui permettra de connecter les départements de la région du Nord-Ouest ouvrant sur le Nigeria. En effet, la Ring Road est le chaînon manquant de la route déjà construite entre Bamenda (Cameroun) et Enugu (Nigeria), rapporte l’agenceecofin.
Selon Ousmane Doré , le directeur général de la BAD pour la région Afrique centrale, ce projet est le 30ème dans le portefeuille de cette institution financière panafricaine au Cameroun. A ce jour, souligne ce responsable, le portefeuille de la BAD dans le pays culmine à 1340 milliards FCFA.
Ce qui, selon Ousmane Doré, qui quittera son poste dans «quelques semaines», fait du Cameroun le plus grand bénéficiaire des concours financiers de la BAD dans la sous-région Afrique centrale, indique l’agenceecofin.
25 entrepreneurs du Maroc, du Sénégal et de Tunisie se sont réunis à Dakar mardi 22 octobre pour travailler sur leur stratégie de recherche de financements auprès des investisseurs de la diaspora dans le cadre de l’Investment Academy du projet DiafrikInvest coordonné par le réseau ANIMA.
Le lendemain ils ont participé au Forum de l’Innovation, de l’Entrepreneuriat et du Leadership de Dakar (FIELD), organisé par le CJD Sénégal, lors duquel ils ont eu l’opportunité de rencontrer des partenaires pour développer leur entreprise au Sénégal.
Le FIELD a été également l’occasion du lancement par le CJD Sénégal, ANIMA et près de 40 structures sénégalaises partenaires (Union européenne, DGASE, ADEPME, APIX, entre autres), d’une plateforme digitale pour faciliter l’accueil des entrepreneurs et des investissements de la diaspora au Sénégal, indique un communiqué.
Le continent africain est une terre d’opportunités bien identifiée par les entreprises du monde entier. Les diasporas africaines, qui disposent de réseaux à l’étranger, et parfois de compétences et de financements qui manquent en Afrique, sont considérées comme une des clés pour révéler tout le potentiel du continent. ANIMA Investment Network, à travers la mise en œuvre du programme DiafrikInvest au Maroc, au Sénégal et en Tunisie, agit à plusieurs niveaux pour établir ces ponts entre la diaspora et les pays d’origine.
La semaine du 23 au 25 octobre 2019 est une étape importante de la vie du projet DiafrikInvest au Sénégal qui met en œuvre :
Un accélérateur de start-up qui accompagne 70 entrepreneurs de la diaspora et des trois pays dans leur accès aux marchés africains et leur recherche de financements. C’est dans le cadre des activités de cet accélérateur qu’est organisée l’Investment Academy DiafrikInvest de Dakar le 22 octobre 2019. 25 entrepreneurs du Maroc, du Sénégal et de Tunisie ont participé à cette journée de formation sur la recherche de financements, et à des rendez-vous d’affaires organisés au FIELD le 23 octobre au King Fahd Palace de Dakar.
Des stratégies et outils pour connecter les pays africains et leur diaspora. C’est dans le cadre de ce volet du projet que près de 40 acteurs sénégalais se sont associés au CJD Sénégal pour lancer la plateforme digitale pour faciliter l’investissement de la diaspora au Sénégal. Cette plateforme a été lancée officiellement au FIELD le 23 octobre 2019.
Cette plateforme est le résultat d’un processus de concertation entamé en 2016 et jusqu’à ce jour, animé par le CJD Sénégal avec l’appui d’ANIMA, qui a permis de consulter 39 organisations institutionnelles, économiques et de la coopération, lors d’une série d’ateliers tenus entre 2016 et 2019. Ces échanges ont débouché sur un plaidoyer comprenant plusieurs recommandations pour favoriser l’investissement productif de la diaspora sénégalaise, parmi lesquelles la plateforme digitale entreprendreausenegal.org, ajoute ledit communiqué
Une réponse aux enjeux de financement des entrepreneurs
« L’accès au financement pour les start-up en Afrique est limité. Cela s’explique par le manque de financements en fonds propres, mais aussi par l’incapacité des entrepreneurs à comprendre les attentes des investisseurs », explique Thameur Hemdane, formateur dans le cadre de DiafrikInvest et fondateur de la plateforme Afrikwity qui permet aux entrepreneurs de mobiliser du capital par le biais du financement participatif (crowdfunding).
L’Investment Academy DiafrikInvest vient précisément apporter une réponse au manque de compétences des entrepreneurs pour valoriser leur start-up, construire leur business plan financier et savoir vers quelles sources de financement se tourner. « Avec ce projet ANIMA prépare les entrepreneurs pour lever des fonds, mais nous facilitons aussi la rencontre entre entrepreneurs et investisseurs, et entre investisseurs puisque plusieurs rencontres auront lieu dans les mois qui viennent » poursuit Léonard Lévêque, coordinateur de DiafrikInvest chez ANIMA Investment Network.
Mobiliser les diasporas pour le développement de l’Afrique
Les études les plus récentes de l’OCDE estiment à près de 10 millions le nombre de migrants originaires des pays des rives Sud et Est de la Méditerranée installés à l’étranger, tandis qu’une étude de 2009 de l’agence de recrutement République Arabe Talent révèle que 54 % des étudiants arabes et des cadres supérieurs formés à l’étranger (en particulier en Europe) ne reviennent pas s’installer dans leur pays d’origine. De même, la diaspora africaine est considérée aujourd’hui comme « la sixième région de l’Afrique », en raison de son poids démographique, politique et économique.
Le développement économique de la Méditerranée et de l’Afrique apparaît donc comme étant intimement lié à la mobilisation de sa diaspora qui représente une cible mobilisée par ANIMA depuis des années au travers des différentes actions entreprises en matière de mobilisation des diasporas économiques en Afrique du Nord, en Afrique de l’Ouest et au Moyen-Orient.
Face à ces défis, ANIMA a déployé de nombreuses initiatives et dispositifs depuis 2005 visant à mobiliser les diasporas comme relais d’opinion, réseau d’affaires, apport de compétence ou d’investissement au service des pays méditerranéens et africains. Parmi les actions mis en œuvre, citons les guichets diaspora qui ont été mis en place en Egypte ou en Jordanie ; les nombreux roadshows de promotion des opportunités d’investissement et d’affaires organisés auprès de la diaspora ; les programmes de mentorat des entrepreneurs africains par des talents et experts de la diaspora ; ou des missions d’affaires organisées en Afrique mobilisant les entrepreneurs de la diaspora.
«Forts de cette large expérience, nous collaborons aujourd’hui avec les gouvernements et les institutions des pays africains pour créer des stratégies ciblant les talents et les investissements de la diaspora, afin d’avoir une action durable envers cette population à fort potentiel. La plateforme lancée cette semaine au Sénégal s’inscrit parfaitement dans cet objectif», se félicite Léonard Lévêque, le coordinateur de DiafrikInvest chez ANIMA, conclut le communiqué.
La production de pétrole brut en Côte d’Ivoire a augmenté de 24,17%. Elle a atteint 6,9 millions de barils au premier semestre de l’année, soit 38 318 barils par jour, a annoncé mercredi le gouvernement ivoirien, indique Xinhua.
Cette hausse est le résultat des « effets conjugués de la contribution des nouveaux puits de la phase 4 de développement du bloc CI-40 », explique dans ce sens le gouvernement ivoirien, tout en soulignant que la valorisation de la part de l’Etat de pétrole brut est de 89,785 millions de dollars, en baisse de 9,72% par rapport aux performances de 2018.
Selon le gouvernement, ces contre-performances découlent des effets conjugués de la modification des conditions de partage, de la baisse des prix de valorisation du pétrole brut et de la baisse de la production de pétrole brut observée sur les blocs CI-11, CI-26 et CI-27 malgré l’augmentation de la production sur le bloc CI-40.
En 2014, les autorités ivoiriennes ont conduit à Houston (Etats-Unis) une mission de prospection économique visant à promouvoir l’exploration et la production pétrolière en Côte d’Ivoire, avec pour objectif d’augmenter graduellement la production jusqu’à 100 000 barils par jour en 2020, conclu Xinhua.
Inwi a reçu, mercredi 31 octobre 2019, à Paris le prix «Africa Gaming Award» attribué lors de la «Paris Games Week». Cette distinction souligne le rôle précurseur et catalyseur de l’opérateur digital global pour le développement du gaming au Maroc et en Afrique.
«Cette consécration vient reconnaître et prouver tout l’engagement et la performance de inwi pour le développement du gaming, aussi bien au Maroc qu’en Afrique» dit Nadia Fassi-Fehri, PDG de inwi, qui poursuit : «Les réalisations accomplies par inwi dans ce secteur favorisent incontestablement l’émergence d’un écosystème innovant et dynamique qui va permettre à notre pays de mieux se positionner au sein d’une industrie d’un genre nouveau mais dont l’essor mondial est considérable», indique un communiqué.
Grand-messe du gaming au niveau international, la «Paris Games Week» a accueilli en 2018 plus 315 000 visiteurs. Le salon est désormais classé dans le Top 3 mondial des salons dédiés à l’industrie des jeux vidéo. La distinction de inwi lui vaut donc une reconnaissance internationale dans un secteur de pointe.
«En tant qu’acteur de renommée mondiale sur le esport et le gaming, nous voyons au Maroc et sur le continent africain un grand potentiel pour ce secteur. L’engagement de inwi aux côtés des gamers et des développeurs marocains et africains va dans le sens de notre propre vision pour catalyser cette nouvelle industrie au niveau mondial», décare Ivan Nayfeld, co-fondateur & CEO Webedia Africa, co-organisateur de la «Paris Games week».
Pour sa part, Brahim Amdouy, Manager des Contenus chez inwi, précise : «Depuis 2012 inwi est engagé aux côtés des Gamers, développeurs de jeux vidéo, start-ups et entrepreneurs spécialisés qui font désormais partie de notre écosystème naturel. J’ajoute qu’à ce jour inwi demeure le seul opérateur marocain à disposer d’une plateforme entièrement dédiée aux jeux en ligne avec un ancrage dans le E-sport mais aussi dans les jeux mobiles et dans l’essor des jeux 100% marocains».
L’année dernière inwi avait franchi un nouveau cap en inaugurant à Casablanca, en partenariat avec Moroccan Gaming Evolution (MGE), le plus grand centre dédié aux jeux vidéo en Afrique. Cet espace est conçu par et pour les gamers. Il est équipé d’installations modernes (80 machines ultra-performantes) mais aussi d’une infrastructure réseau de pointe et aussi d’espaces qui offrent un confort de jeu inégalé.
L’objectif d’un tel centre est de favoriser l’émergence de talents d’envergure internationale dans le domaine du Gaming, ajoute le communiqué.
Simultanément, Inwi avait déjà lancé la 3ème saison de la «Inwi e-league», première ligue professionnelle entièrement dédiée à l’e-sport, ainsi qu’une plateforme incontournable qui permet aux meilleurs joueurs nationaux de se confronter et de se qualifier afin de représenter le Maroc aux championnats mondiaux. La inwi e-league est également reconnue mondialement comme la seule ligue de jeux vidéo au Maroc qui permet de se qualifier à l’ESWC. Cet événement international emblématique qui contribue au développement des sports électroniques et invente chaque année les nouvelles formes de son expression.
Pour rappel, l’ESWC et inwi avaient annoncé, en 2018, la naissance de l’ESWC AFRICA by inwi, une première pour l’eSport africain qui a vu la participation des meilleures équipes dans un tournoi aux standards internationaux, conclut le communiqué.
Ivanka Trump sera en visite au Maroc en début du mois de novembre. Fille et conseillère principale du Président Américain Donald Trump, sa visite sera axée sur la promotion de son Initiative de développement économique des femmes, Women’s Global Development and Prosperity(W-GDP), rapportent les médias américains, citant la Maison Blanche, indique la Map.
Ivanka Trump qui sera accompagnée de Sean Cairncross, PDG de la Millennium Challenge Corporation, aura une série de rencontres à Rabat et à Casablanca portant notamment sur l’autonomisation économique des femme.
L’Initiative de développement mondial et de prospérité de la femme est un programme porté par Mme Ivanka Trump avec pour ambition d’aider à l’émancipation économique des femmes. Il est doté d’un budget de 50 millions de dollars, fournis par l’Agence américaine de développement international (USAID).
MAP
Le Rwanda a été invité à la 36ème Conférence ministérielle de la Francophonie qui a débuté mercredi à Monaco, en France, marquant un énième signe d’un dégel dans les relations entre Kigali et Paris.
La réunion de la Francophonie se tient pour la première fois à Monaco.
Lors du sommet, les participants et le sommet ministériel stratégique discuteront des aspects clés conformément au mandat de l’organisation, notamment la promotion de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme et le soutien à l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique entre les pays membres, indique Faapa.
L’organisation a été créée en 1970 pour promouvoir la langue française, la paix et le développement durable avec le Rwanda comme membre fondateur.
Les 84 États membres et observateurs de la Francophonie représentent plus du tiers des membres de l’ONU et représentent une population de plus de 900 millions de personnes, dont 274 millions de francophones.
Le président chilien Sebastian Pinera a annoncé mercredi que le Chili renonçait à organiser le sommet de l’APEC et le sommet sur le climat COP25 en raison de la crise sociale qui sévit actuellement dans ce pays d’Amérique du Sud, rapporte Xinhuanet.
« Notre gouvernement (…) a décidé à grand regret (…) de ne pas organiser le sommet de l’APEC prévu pour novembre, ni le sommet de la COP prévu pour décembre », a déclaré Sebastian Pinera dans un discours prononcé au palais présidentiel de La Moneda, à Santiago, capitale du Chili. Sa principale préoccupation en ce moment est de restaurer l’ordre public, la sécurité des citoyens et la paix sociale.
Le sommet de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC) et la 25ème Conférence des parties (COP25) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques devaient initialement se tenir au Chili, respectivement en novembre et décembre de cette année, ajoute Xinhuanet.