Après la révélation, en 2020, d’abus sexuels généralisés commis par des travailleurs humanitaires en République démocratique du Congo (RDC), l’OMS est sommée d’agir.
Au total, 57 pays ont averti l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qu’ils exigeaient que les membres de l’organisation onusienne auteurs d’abus sexuels soient tenus de rendre des comptes.
Il s’agit notamment des 27 Etats membres de l’UE, l’Afrique du Sud, l’Inde, l’Indonésie, la Thaïlande, la Malaisie, le Chili, le Japon, les Etats-Unis, le Canada, l’Australie, le Mexique, l’Argentine, le Brésil, la Corée du Sud et l’Ukraine.
Ces pays ont également déclaré lors de la réunion du Conseil exécutif de l’agence des Nations unies pour la santé, que les personnes ayant subi des exploitations, abus ou harcèlements sexuels doivent également bénéficier d’un soutien approprié.
Au nom de 57 pays, l’ambassadeur britannique Simon Manley a prononcé une déclaration commune exprimant de «profondes inquiétudes» au sujet de ces accusations, à travers laquelle, ils admettent que des progrès avaient été accomplis ces dernières années et saluent aussi le courage des victimes et des dénonciateurs qui ont osé s’exprimer.
«Nous encourageons la direction de l’OMS à montrer l’exemple dans ces domaines, notamment en établissant des lignes de responsabilité claires », indique le texte de la déclaration commune, appelant à l’adoption d’une approche centrée sur les victimes et les survivants.
«Les plaintes doivent être traitées rapidement et les auteurs d’abus doivent rendre des comptes, aussi soutenons-nous fermement les efforts visant à renforcer les capacités d’enquête de l’OMS», précise le texte.
Manuela Roka Botey est la première femme de l’histoire de la Guinée équatoriale à être nommée Première ministre. Elle remplace l’ancien Premier ministre, Francisco Pascual Obama Asue.
«Je nomme Madame Manuela Roka Botey Première ministre du gouvernement chargée de la coordination administrative », a écrit le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo dans un décret lu sur la TVGE.
Vice-doyenne de la faculté des lettres et des sciences sociales de l’Université nationale de Guinée équatoriale (UNGE), Manuela Roka Botey est entrée au gouvernement en août 2020 en tant que ministre déléguée à l’Éducation nationale, à l’Enseignement universitaire et aux Sports.
«Pour la première fois en Guinée équatoriale, une femme est nommée première ministre», a tweeté de son côté, le vice-président et fils du chef de l’Etat, Teodoro Nguema Obiang Mangue, alias Teodorin, ajoutant que « ceci est une preuve supplémentaire de l’engagement en faveur de l’égalité des genres (…) dans le pays ».
Selon la TVGE, les trois vice-Premiers ministres, Clemente Engonga Nguema Onguene, chargé de l’Éducation et des sports, Ángel Mesie Mibuy, chargé des Affaires juridiques et des relations avec le parlement, et Alfonso Nsue Mokuy, chargé des Droits de l’Homme, ont été reconduits dans leurs postes.
Le Maroc a réaffirmé devant le Comité des Représentants Permanents de l’Union africaine (COREP) que la dimension opérationnelle de l’action africaine commune doit être au centre du processus intergouvernemental de l’organisation panafricaine.
Selon l’Ambassadeur, Représentant Permanent du Royaume auprès de l’UA et la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, la mise en œuvre des décisions des organes délibérants de l’Union africaine (UA) inhérentes, notamment à la mobilisation des ressources, demeure un défi majeur.
Pour y faire face, Arrouchi a relevé qu’une nouvelle approche, basée sur la rationalisation des décisions des organes délibérants de l’UA, est à préconiser, notamment en termes d’implications financières en mettant davantage l’accent sur les ressources internes.
Arrouchi a également réitéré l’importance de doter la stratégie de mise en œuvre de mécanismes de suivi clairs et efficaces qui permettront un suivi en temps réel des décisions des organes délibérants et d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des décisions des organes délibérant de façon claire et mesurable.
La délégation marocaine a de plus, réaffirmé que l’efficacité et l’efficience de l’action africaine commune au sein de l’UA devront être basées essentiellement sur les priorités en matière de bonne gouvernance administrative et financière au sein de la Commission de l’UA.
Elle a également mis l’accent sur l’importance de doter les différents départements et organes de l’Union en ressources financières et humaines adéquates pour assurer un accompagnement efficace au processus intergouvernemental et à la mise en œuvre des décisions des organes délibérants.
En 2022, le secteur minier sud-africain a enregistré un total de 49 décès, contre 74 en 2021 et 60 en 2020.
Selon le ministre des Ressources minérales et de l’Énergie, Gwede Mantashe, «quelque 2.056 blessés ont été enregistrés en 2022, contre 2.143 en 2021, alors qu’aucune catastrophe minière et aucun décès lié aux machines n’ont été signalés».
Lors de la publication du rapport annuel sur les performances en matière de santé et de sécurité dans les mines du pays, Gwede Mantashe a ajouté que bien que ces chiffres indiquent une réduction significative des incidents mortels dans le secteur minier, davantage d’efforts doivent être déployés pour atteindre l’objectif «Zéro décès» fixé pour cette industrie.
Le secteur minier sud-africain emploie plus d’un million de personnes et contribue à hauteur de 6% au Produit intérieur brut de ce pays d’Afrique australe.
De plus, Mantashe a fait savoir que les incidents de chute de sol, qui ont fait le plus de morts depuis le début de l’exploitation minière à grande échelle en Afrique du Sud, ont diminué d’environ 70%.
«La santé et la sécurité des mineurs sont des impératifs majeurs pour la durabilité de ce secteur», a-t-il précisé, signalant que le déficit de confiance entre l’industrie minière et ses travailleurs est un constat dont il faut être pleinement conscient.
La 54ème édition de la Foire internationale du livre du Caire se poursuit jusqu’au 6 février.
Le salon du livre rassemble chaque année plus de 1000 éditeurs égyptiens et étrangers et réunit des participants d’une cinquantaine de pays.
La Jordanie est le pays invité d’honneur et feu le poète égyptien Salah Jaheen est la personnalité de l’année.
Au programme, des centaines d’événements culturels auront lieu en marge de l’événement.
L’initiative a été prise lors du dernier conseil des ministres qui a adopté un projet de décret portant création dudit fonds et un autre projet de décret portant approbation de ses statuts.
Le FAJ a pour mission de promouvoir le financement des services judiciaires et pénitentiaires ainsi que l’assistance juridique et judiciaire pour un meilleur accès à la Justice et à la modernisation du système carcéral.
Ces deux projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité les textes de création, d’organisation et de fonctionnement du FAJ aux dispositions de la loi de juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics et le décret pris pour son application, rapporte l’agence de presse nigérienne.
Ce pays est aujourd’hui, considéré comme un point de transit pour le commerce illégal des produits de la faune, notamment les cornes de rhinocéros, les ormeaux, les pangolins et l’ivoire.
Ce pays d’Afrique australe, qui abrite près de 80% des rhinocéros de la planète, est frappé de plein fouet par les réseaux de braconnages qui continuent de décimer cette espèce en voie d’extinction.
Plus de 450 rhinocéros ont été tués par des braconniers en 2021 et 394 rhinocéros en 2020.
Selon la ministre sud-africaine des Forêts, de la Pêche et de l’Environnement, Barbara Creecy, récemment qu’un total de 259 rhinocéros ont été braconnés en Afrique du Sud pour leurs cornes durant le 1er semestre 2022, soit 10 de plus par rapport à la même période de l’année dernière.
Selon le Conseil des ministres, l’activité économique a ralenti au Burkina Faso en 2022.
Le rythme de croissance de l’activité économique s’est établi à 2,7%, contre 6,9% en 2021. Cette croissance a été essentiellement portée par les secteurs primaire et tertiaire, qui ont affiché des progressions respectives de 4,9% et 6,3% en 2022.
Le secteur secondaire, qui avait connu une croissance de 8,3% en 2021, a reculé de 4,3% l’année suivante. Quant à la hausse des prix, elle a enregistré une augmentation de 10,7%, passant de 3,9% en 2021 à un taux moyen annuel de 14,6% en 2022.
Cette baisse de performance est due, selon les autorités, à plusieurs facteurs notamment la crise russo-ukrainienne, ou encore les tensions géostratégiques, et la persistance des attaques terroristes.
Malgré cette situation, le pays a réussi à mobiliser des recettes en hausse par rapport à celles de l’année antérieure. En effet, les recettes du Burkina Faso au 31 décembre 2022 ont atteint 2 541,9 milliards FCFA, soit 21,1% du PIB.
Pour l’année 2023, les autorités togolaises projettent de financer à 25 milliards FCFA les projets d’approvisionnement en eau potable.
Cette prévision est en légère hausse de 8% rapportée à celle de 23 milliards FCFA l’année écoulée, alors que l’échéance de 2025 fixée par l’exécutif togolais pour atteindre le taux de couverture de 85% et celle de 2030 pour l’accès universel en eau potable, approchent à grands pas, rapporte togo first.
En 2023, plusieurs projets d’approvisionnement en eau potable devraient connaître une nouvelle évolution. Il s’agit principalement de la mise en œuvre du plan national de dotation en eau potable lancé en février 2021.
Cette initiative consiste à installer plus de 300 pompes hydrauliques dans le nord à travers le Projet d’amélioration des conditions sanitaires en milieu scolaire et rural des régions de la Kara et des Savanes (PASSCO).
De même, la desserte en eau dans la capitale Lomé et ses périphéries, devrait prendre un coup d’accélérateur, avec le plan directeur d’approvisionnement du Grand Lomé.
De plus, le Programme d’Appui aux Populations Vulnérables (PAPV) qui vise à doter des populations de zones vulnérables en eau potable devrait également entrer dans une nouvelle phase de réalisation.
Actuellement, le taux de desserte est de 68% dans les milieux ruraux et de 58% dans les zones urbaines.
Le Premier ministre Alain Claude Bilie-By-Nze a annoncé des investissements d’un montant de 123 milliards de FCFA dans le secteur de l’eau et de l’énergie.
Ces investissements se feront à travers trois programmes principaux.
Il s’agit du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (Piaepal) qui devrait bénéficier d’un financement de 77 milliards de FCFA, du Projet accès aux services de base en milieu rural et renforcement des capacités (Pasbmir) qui devrait bénéficier d’un financement additionnel de 34 milliards de FCFA et des projets prioritaires sur l’ensemble du territoire qui pourraient être renforcés d’un montant de 11 milliards de FCFA, rapporte la presse locale.
Le Piaepal et Pasbmir sont déjà en cours dans le pays.
Ces projets ambitionnent d’accroître le taux d’accès à l’eau et à l’électricité dans le pays.